Un professeur de catalan ayant suivi l'option latin
à un concours de recrutement, ça n'existe pas !
Et pourquoi pas ? S'il a connu Virgile de la main
de sa douce et de Géorgiques en Bucoliques s'y
est laissé guider. Les frontières sont le repos des
convenus ou des ennuyés. La passion vous les fait
sauter comme guirlande de cèbes avant la fricassée.
Avant elle, le latin m'ennuyait -et que dire de la messe,
si peu chère à Brassens ?-. Elle sut m'en révéler le sel
et l'âpre humanité. Par elle, je saisis les corps figés
de Pompéi pourtant jamais visités, tout juste imaginés
une heure au coucher des Pink Floyds. Si vous fouillez
parmi mes vers, amis lecteurs, pour sûr y trouverez
la trace du chemin conjoint que nous y fîmes, en Virgile.
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