Se montrent, timides, tièdes.
Les êtres de la nuit ne hantent
Plus les rues en riant haut et fort.
Les amateurs de la lumière
Se préparent à s'ouvrir au jour.
Et j'aime cet instant muet où
Moi seule réveillée, j'ordonne
Mes pensées dans ma liberté,
Et je bois délicieusement
Le souffle nouveau de la journée.
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