Les chevaux sauvages
Se sont emballés.
Ils ont couru à perdre
Leur souffle depuis
Les rivages scythes.
Les Amazones se sont apitoyées
Et leur ont donné la liberté
Qu'il demandaient depuis
Les mythes de l'Antiquité.
Bondissant, piétinant, suant,
Les voilà à présent confrontés
À l'univers urbain et minéral.
ils errent sans but, aveuglés,
À la recherche des prairies
De Lybie ou des steppes d'Asie.
L'eau purificatrice des hommes
Sera le sein nourricier de
Leurs guerrières chéries.
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