Le vent mauvais m'a couché grelottant
dans le lit et depuis ne sais que faire.
Je regarde un film profond sur un printemps
qui ne dura que quelques heures et je me lève,
souvent, pour regarder le vent glacer mon jardin
et, plus près, ma fenêtre en ombre sur Sichuan.
Tu as écrit et la chaleur entre peu à peu en moi.
Une chaleur élémentaire, essentielle. Le bleu de
ciel des pervenches et la lourde nappe des blés
chère à Péguy. L'été se profile, dans tout juste un
mois et quelques heures, quelques heures de printemps.
D'ici là notre échange aura doré et les fruits seront gonflés.
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