fracture des ères
jamais refermées,
majesté primaire
et ombre tutélaire.
Toi, le Pic, tu veilles
nos nuits sans lune
dans le silence de
tes pierres érodées.
Le jour tu es habité
par les cigales stridentes
et par le poids des marcheurs,
ouvriers trop citadins.
Ils ne se souviennent que
du temps où leur père
les faisait grimper
sur tes flancs gris
pareils aux blanches chèvres.
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samedi 31 août 2013
Petite action de grâce
aux amis de V, X, J, V & H...
Les années ont passé et mes enfants,
jour après jour, au loin s'en sont allés.
Pas une minute, leur visage ne me quitte
et la ronde s'agrandit qui les fait s'éclairer.
De leurs amis, les prénoms me sont miroitement :
Clémence, Julio, Pauline, Tristan, J.B., Aurélien ;
le plus lointain Thomas et Franck dont je ne sais
plus rien, tout comme Aurélien et bien d'autres encore.
La mémoire s'effiloche à les voir s'égrener. "Je ne bastis
que pierres vives, ce sont homes", écrivait Rabelais. Moi,
mes cailloux de couleurs, ce sont mes garçons que je vois
grandir, au coin tendre et vif de leurs amis attablés.
Les années ont passé et mes enfants,
jour après jour, au loin s'en sont allés.
Pas une minute, leur visage ne me quitte
et la ronde s'agrandit qui les fait s'éclairer.
De leurs amis, les prénoms me sont miroitement :
Clémence, Julio, Pauline, Tristan, J.B., Aurélien ;
le plus lointain Thomas et Franck dont je ne sais
plus rien, tout comme Aurélien et bien d'autres encore.
La mémoire s'effiloche à les voir s'égrener. "Je ne bastis
que pierres vives, ce sont homes", écrivait Rabelais. Moi,
mes cailloux de couleurs, ce sont mes garçons que je vois
grandir, au coin tendre et vif de leurs amis attablés.
jeudi 22 août 2013
Regard solitaire
Un regard de solitude
traverse ma vie de plume.
quand le miroir mensonger
se tait sous ses reflets.
L'oeil se veut beau et vif
il se pare de beau cristal,
et en face il n'y a que pas
feutrés et silence emmuré.
Instant suiveur d'ombres,
douceur veloutée d'un
écrin à demi dévoilé,
sans mot, sans vanité.
lundi 19 août 2013
Pauline
Sa peau est douce et nacrée,
sa chevelure est celle de
la Renaissance italienne,
elle est souple et féline
et fait chavirer le coeur
des jeunes blonds qui courent
au bord de l'océan. Elle
revendique son indépendance,
souvent elle a ses réparties
acérées, ce qu'elle aime c'est
parcourir les Landes et traverser
le lac d'Aureilhan sur son poney
pommelé. La nuit, elle se promène
au bras de son soupirant espiègle
sur le sable froid et quelquefois
ce chevalier dans son élan
lui porte secours et la ramène
auprès de son père quand elle
s'est blessée au pied. Et le garçon
se dit qu'il la porte comme une
mariée. Il est fier mais garde
son secret et laisse repartir
la belle vers ses chemins
versaillais et ses amis plus aisés.
sa chevelure est celle de
la Renaissance italienne,
elle est souple et féline
et fait chavirer le coeur
des jeunes blonds qui courent
au bord de l'océan. Elle
revendique son indépendance,
souvent elle a ses réparties
acérées, ce qu'elle aime c'est
parcourir les Landes et traverser
le lac d'Aureilhan sur son poney
pommelé. La nuit, elle se promène
au bras de son soupirant espiègle
sur le sable froid et quelquefois
ce chevalier dans son élan
lui porte secours et la ramène
auprès de son père quand elle
s'est blessée au pied. Et le garçon
se dit qu'il la porte comme une
mariée. Il est fier mais garde
son secret et laisse repartir
la belle vers ses chemins
versaillais et ses amis plus aisés.
lundi 12 août 2013
Des photos et des mots
Les frondaisons sourient
et verdissent les visages,
dans tes mots la scène prend
vie et les limites s'effacent.
Ah le beau kaléidoscope du monde
que tu nous offres, en été, loin
des gens, en plein monde où la nature,
épuisée, renaît et, enfin, s'épanouit.
et verdissent les visages,
dans tes mots la scène prend
vie et les limites s'effacent.
Ah le beau kaléidoscope du monde
que tu nous offres, en été, loin
des gens, en plein monde où la nature,
épuisée, renaît et, enfin, s'épanouit.
mardi 6 août 2013
La chapelle
Une nuit sans lune
Solitaire et sans murmures.
Soudain, dans la noirceur
Une tache ajourée et tamisée.
La beauté est naturelle, pas
De verni. Juste quelques lames
De bois assemblées. Des passants
Lui ont trouvé un air slave.
J'aime la chapelle du centre
De la rue, construite au milieu
Des villégiatures. Elle ne fait
Aucun bruit, elle vit son avenir.
dimanche 4 août 2013
Berceuse
Un roulement continu
Attendu depuis longtemps,
Un éternel recommencement
Sur les bords de l'océan.
C'est la berceuse des soirs
D'été qui me chante de ne
Jamais reculer face au destin,
dans tous ses couplets.
L'entendre me fait me sentir bien,
Et sans elle je ne serai plus rien.
La nuit se rythme à ses refrains
Et je dors en position des dauphins.
vendredi 2 août 2013
Promenade à cheval
Deux jeunes et jolies filles
Ont enfourché à cru les
Chevaux bai. Dans l'élan
De leur liberté elles ont
Emporté leur cavale dans
Les eaux vertes du lac.
Cheveux roux et bruns
Entremêlés, sourires
Éclatants elles se sont
Donné la main, profitant
De l'instant magique où
La lumière s'allume de mille
Feux. Au galop elles ont
Tourné leur tête à la brise
Des Landes. Elles ont disparu
Dans la poussière du sable,
Et ont offert leur corps aux
Profondeurs aquatiques.
jeudi 1 août 2013
pouvoirs de l'eau
L'eau se dessine en ronds,
en spirales et ondulations.
Jamais en carrés et triangles.
L'eau se répète en flux, écume
et remous. L'eau se casse en
vagues sur le sable jauni.
L'eau s'écoute en clapotis
dans le silence de l'après-midi.
L'eau, la nuit ne fait aucun bruit.
L'eau s'éclaire en filaments
dorés et doucement verts
comme autant d'éclairs au soleil.
en spirales et ondulations.
Jamais en carrés et triangles.
L'eau se répète en flux, écume
et remous. L'eau se casse en
vagues sur le sable jauni.
L'eau s'écoute en clapotis
dans le silence de l'après-midi.
L'eau, la nuit ne fait aucun bruit.
L'eau s'éclaire en filaments
dorés et doucement verts
comme autant d'éclairs au soleil.