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mardi 20 janvier 2015

Tu me manques

Pas physiquement, même si ta ligne
est si pure que le zéphyr se tend.

Non, tu me manques, comme l'amie
que tu fus et que tu es restée tout

au long de ces années. Complice en
voix et en rire, filigrane des mains de

nos enfants. Tu me manques parce ce
que je t'y retrouve, quinzaine après

quinzaine. À Narbonne aujourd'hui, à
Spinosi ce dimanche, le même sourire

sur leurs visages. On me dit qu'ils me
ressemblent, on m'envie. Mais au fond

de moi je sais qu'ils te ressemblent. Alors
quand je te dis que tu me manques, ce n'est

ni par peine ni par grief, c'est un manque qui
me tient. Et je sais que nous nous reverrons.

Dans six mois, un an. Ou trente. Porte-toi bien,
esprit libre qui jamais ne baissa le regard.