J'avais délaissé notre ombre, ma fleur,
trop de temps, inconsciemment, comme
pour mieux sentir le poids de l'absence.
Ou la griffure de l'insolence Et puis je t'ai lue,
un chewing-gum a menthol finissant de se
tarir dans ma bouche. Et j'ai aimé, je t'ai aimée
écrivant. Je t'ai approchée pour te reconnaître
et puis je t'ai connue. Un brin. Est-il de perception
plus intelligente que celle de tes épices. Je ne sais,
Je ne veux savoir, ça ne m'intéresse pas, et puis
tu as beau me traiter de flatteur, rien n'y fera,
tes mots ont la douceur de ton cou et je n'y pouvais rien.
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lundi 15 septembre 2014
samedi 6 septembre 2014
En face la mer
Pour les habitants de
l'océan, la terre c'est
le vide. J'aime imaginer
Leurs peurs et leurs
interrogations devant
les fourmis ou les souris.
Plus de sérénité mais une
agitation fébrile qui secoue
Le sol et leur font regretter
Les doux remous de l'onde
Qui les appelle. Ils tournent
Le dos et regardent comme
Les marins l'étendue bleue.
jeudi 4 septembre 2014
la porte
Vivre en soi et avec soi
S'entourer de mille façons
S'étreindre sans retenue
Jusqu'au bout des doigts.
Embrasser son moi, demeurer
Figée et s'aimer comme un
Autre pourrait le faire. Je suis ainsi
Celle qui se déchire et s'admire.
mardi 2 septembre 2014
La porte
J'ai poussé le bois, j'ai
Avancé un pied et je me
Suis arrêtée sur la beauté
Du monde insoupçonné.
La lumière intense sans
Retenue a lâché des êtres
Mystérieux et las de vivre
C'est la nuit. Et moi je veux
Savoir la puissance de l'attrait
Jusqu'à la saturation des
Sens. Vivre derrière l'oubli.
lundi 1 septembre 2014
La treizième
Dans le ciel la treizième
Lune est fière : elle est la
Roue de la vie qui tourne
Et revient à l'esprit, silencieuse.
Immense et lointaine, elle offre
Sa rondeur majestueuse aux
Pensées des hommes qui
La croient ensorceleuse.
Elle sait son pouvoir, elle
Reviendra plus tard. Encore
Ce mois- ci, puis un autre,
Elle s'éloigne et se croit plus
Forte que ses sœurs malades
Et pâles dans leur flux de rigueur.