Homo sapiens. Et même sapiens sapiens.
La tête me tourne devant tant de vanité.
Celui que je préfère, c'est l'homo faber
des philosophes et d'un romancier.
Son physique ingrat, son opiniâtreté,
sa joie d'enfant quand il découvre l'outil
d'un jeu de doigts, entre pouce et index.
La vie lui fut donnée, le goût de la perfection
aussi. Front bas, il œuvre. Les silex se biseautent.
Les cathédrales ne sont pas si loin, au bout de
son pinceau de raison. De l'aube au crépuscule,
dans la peur des ténèbres, il ne se lasse jamais.
Il met en œuvre la nature adorée.
Ô combien je voudrais lui ressembler avec les mots
que le ciel m'a donnés par poignées. Dés subtils,
à cent faces et mille points. Que l'on me donne un mot,
au hasard et je m'y attellerai avec flamme en homoncule
fabrien. Ce mot, ce soir, ce sera... électuaire.
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