Se dessine dans les bourgeons.
Suspendus comme à des hameçons,
Ils se délectent de sève neuve.
Plus de murs laborieux à grimper
Où souvent le vent les faisait
Basculer. Ils vivent des heures
Pleines, à gravir les tiges
Riches et parfumées des
Tendres cœurs de pigeon.
Les voilà dans les airs, on dirait
Qu'ils hument leur nid de verdure,
Et moi je vois leurs ailes de bonheur.
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