Les centaines défilent, par ta main, à présent.
Je les cueille au soir venu, dans le silence de
l'écran blanc. La chaleur m'étourdit mais les yeux
s'écarquillent. Tu atteins à la maturité dans l'écrit
et les photos, ton invention, portent lettres et syllabes
vers une compréhension totale. Tu m'as appris à te
lire voici deux mois à peine. Des vers brefs et mesurés,
au début, d'amples étoffes par la suite. Tu prends ton
envol sans jamais t'éloigner. Bien des blogs t'accueilleraient
mais tu restes fidèle à l'ombre de Sichuan, au parfum si léger,
et rebondis toujours, de jour comme de nuit, pour célébrer
l'été qui s'épanouit dans le raccourcissement des jours.
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