Faut-il que tu m'aimes pour que je t'aime aussi ?
Tu es libre et libre je suis.
Les salines dessinent au matin de vastes taches
rosées qui disent du monde toute hiérogamie.
Des crevettes s'y aimèrent, insensibles au regard ;
de leur étreinte, ne demeure que la vapeur rosée
qui ensemence le monde et régale le plat. La soupe
sera chaude, sous l'œil des vrais amants. Ils la partageront
dans le sel de la vie, avec des bruits de succion, des tintements
de faïence. Ils seront eux aussi, que l'on croyait perdus.
Messages les plus consultés
-
C'est jour de pluie L'escargot peureux A pris son parapluie De voilage neigeux. D'un pas vaillant il penche Ses antennes ...
-
Prenez la Grand-rue serrée entre deux rangées de murs défraîchis et laissez divaguer votre esprit jusqu'à buter sur une ancienne boulan...
-
Au bout du labyrinthe est la rencontre. Gauche, droite, droite puis encore gauche. Un quart d'heure s'écoule. On dirait un cheval à ...
-
Je me souviens d'un mois de mai Le couple de merles sous ma fenêtre Avait niché dans un beau mûrier. Les œufs attendaient leur jour ...
-
J'ai mené ma vie Et j'ai parcouru Des terres fertiles Ou arides sans Me retourner. Ce soir quand la Lune sera haute Juste avant qu...
-
Miel de Sichuan Douceur et amertume Papilles citronnées, Saveurs voilées du palais Toi le poivre adoré.
-
Tu as vécu longtemps Plus de trois cents ans, Et tes couleurs, cependant Restent intactes : variant Du jaune citron au vert Pâle tu as é...
-
Quel étrange objet pour qui ne sait plus ce que coudre veut dire. Un napperon fushia fané la recouvrait dans un coin du salon. Enfant,...
-
Faut-il comme Robinson Être exilé une vingtaine D'années pour mieux Sentir le regard des autres Sur soi ? Perdre tout Contact pour rec...
-
Quand l'été s'installe Toute la joie exhale Son souffle aérien Plus rien ne retient La souplesse de l'enfant Qui cabriole sur l...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire