L'écriture s'alanguit cependant qu'au dehors,
enfle le chant des cigales jusqu'à couvrir
les allées et venues des automobiles brûlantes.
On le croit monocorde et immuable. Il va et vient,
gonfle et cesse une seconde pour repartir à nouveau.
Si loin que soient les arbres, les cigales en disent
la présence nécessaire et désignent au promeneur aventureux,
l'ombrage délicat qui lui servira de couvre-chef. Pour l'instant,
je regarde par la fenêtre et tente vainement d'arrêter la course du
temps.
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