Ce grand poète qui vient de
Nous quitter au cœur de l'été.
Après lui, le néant pourrais-je
Dire modestement. Je sais
Aussi qu'il n'aimait pas s'endormir
Pensant qu'un autre se couchait
En même temps à ses côtes
Comme pour contrôler ses rêves.
Il est maintenant seul avec
Lui-même, c'est lui qui regarde les
Autres, les veille. Puisse-t-il
Veiller sur moi et ôter quand
Je m'endors cet autre moi
Qui me regarde et me hante.
Les mots,il savait leur allouer
Profondeur et symbolisme
Il leur a forgé une nouvelle
Vie. Je souhaite que là où
Il se trouve il se régale de
Les pouvoir les manier à
Son gré. Miroir des mots.
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