de mon séjour à Béziers, la question
ne laissa pas de m'intriguer : Villa,
villégiature, retraite, je ne savais
que penser. Jusqu'au jour où mes pas,
sans guide, me conduisirent à un coin
de rue tout contre le bief d'aval du
Port neuf. On eût dit une maison
bourgeoise tapie derrière l'épaisseur
du feuillage. C'était un restaurant coquet
où les habitués roulaient leur serviette
avant de s'en aller. Les repas y coulaient
sans souci de l'horaire pas plus que des
péniches qui délaissaient le quai. Je revins
à la nuit tombée pour m'emplir de senteurs
surannées et songer aux vies qu'elle reput.
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