Tes photos sont si justes que je ne sais
jamais si ce sont elles qui guident ta main
ou si tes mots les traquent sur la toile. Je n'ai
pas ta facilité et me donne des couleurs pour
pallier leur absence. Deux heures ont sonné
dans la nuit atroce. Dehors des ombres laiteuses
dessinent un paysage de feutre, le vent caresse
les deux fleurs qui ont poussé dans la jardinière.
Leurs couleurs ne sont plus ou pas encore. Seules
tes photos pourraient les raviver. Je les attends,
d'un sourire.
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