Le patin de caoutchouc fait défaut
et la chaise est bancale, l'étudiant
s'agace, il frotte, peste puis se lève
et la quitte pour une autre plus stable.
Moi, je pense au pied esseulé, rejeté.
Déjà qu'au lieu de naître torsade de bois
peint au bas d'un fauteuil Voltaire, il a été
ripoliné à la hâte dans un atelier aveugle du
su-est asiatique et le voici écaillé et amputé
de la seule douceur qu'il lui fut donné de connaître
dans cette vallée de larmes. Pauvre petit pied, puisse
la retraite le loger près de livres aux senteurs infinies.
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