Dans mon présent souvent absent
Je plonge dans le monde douillet
Des lignes romanesques, obsessions captivantes.
Je suis bien, j'avale centaine par centaine
Les mots si beaux des adolescents, je cours
Derrière leur vigueur et leur enthousiasme.
Je me retourne parfois sur mon ombre,
Alors au creux du mur j'aperçois
Des traits vieillis et je me dis
Qu'il est bien étrange de courir
A mon âge derrière des âmes bien
Innocentes qui pourtant sont
Plus riches que moi.
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