Ta main est chaude dans ma main, menue, tremblante,
tu me tiens et t'abandonnes ; la porte dépolie menace de
ses ombres l'équilibre retrouvé.
Viendront les baisers, bouches cousues, les cous se frôlant,
les mots réinventés et l'au-revoir timide. Un bras nous avait
joints que l'on croyait brisé.
Qu'elle était belle, la chair de notre chair, qu'avant la Noël,
la vie sut nous offrir. Depuis le funambule court et, parfois,
la corde rompt.
Son sourire jamais ne se brise, il a la parole lente, le verbe
riche. Un instant je crus que la douleur avait quitté cette salle
des pas perdus qui jamais ne reviennent.
Messages les plus consultés
-
C'est jour de pluie L'escargot peureux A pris son parapluie De voilage neigeux. D'un pas vaillant il penche Ses antennes ...
-
Prenez la Grand-rue serrée entre deux rangées de murs défraîchis et laissez divaguer votre esprit jusqu'à buter sur une ancienne boulan...
-
Au bout du labyrinthe est la rencontre. Gauche, droite, droite puis encore gauche. Un quart d'heure s'écoule. On dirait un cheval à ...
-
Je me souviens d'un mois de mai Le couple de merles sous ma fenêtre Avait niché dans un beau mûrier. Les œufs attendaient leur jour ...
-
J'ai mené ma vie Et j'ai parcouru Des terres fertiles Ou arides sans Me retourner. Ce soir quand la Lune sera haute Juste avant qu...
-
Miel de Sichuan Douceur et amertume Papilles citronnées, Saveurs voilées du palais Toi le poivre adoré.
-
Tu as vécu longtemps Plus de trois cents ans, Et tes couleurs, cependant Restent intactes : variant Du jaune citron au vert Pâle tu as é...
-
Quel étrange objet pour qui ne sait plus ce que coudre veut dire. Un napperon fushia fané la recouvrait dans un coin du salon. Enfant,...
-
Faut-il comme Robinson Être exilé une vingtaine D'années pour mieux Sentir le regard des autres Sur soi ? Perdre tout Contact pour rec...
-
Quand l'été s'installe Toute la joie exhale Son souffle aérien Plus rien ne retient La souplesse de l'enfant Qui cabriole sur l...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire